De la maternelle à la terminale en passant par la curiosité, les livres de maths ont toujours été d’une grande aide pour tous les élèves et passionnés. Mais alors quels livres pour quels profils?
Les manuels qui aident de la petite section à la terminale

De la maternelle au collège
Beaucoup d’élèves développent une peur des mathématiques dès le plus jeune âge et s’en défaire peut être compliqué. Pour y parvenir, faire des exercices à la maison grâce à des supports pédagogiques autres que ceux utilisés en classe est un bon moyen. Les cahiers d’exercices avec toujours un fond de jeu est une bonne solution. De nombreuses collections existent et plongent les enfants dans des univers tous très différents ce qui permet de varier et de ne pas être lassant pour eux.
Arrivés au collège, les ouvrages ne se présentent plus de la même façon et aussi pédagogique mais plutôt comme de véritables manuels avec beaucoup de problèmes et analyses. La taille de ces manuels peuvent faire peur à premier abord mais sont en fait très intuitifs, complets et en fonction du profil de l’enfant, différentes méthodes peuvent être proposées. Nous pouvons y retrouver des problèmes traitants de divers sujets : géométrie, équations, algèbre, probabilité, théorèmes et calculs mental.
Du collège au baccalauréat
De la 3ème à la terminale, les élèves vont se servir de livres qui annoncent d’importants examens : les annales de brevet et de baccalauréat de mathématiques. Ces manuels aident beaucoup les élèves à comprendre les maths car faire et refaire des exercices est un excellent moyen de travailler sa logique, de retenir et de corriger ses erreurs grâce aux exercices corrigés à la fin de l’ouvrage.
Même si ces manuels peuvent impressionner, ils sont de bons outils pour se préparer à ces examens et à apprendre ce qui s’est fait par le passé. En effet, les annales regroupent des exercices qui sont sortis les années précédentes. En fonction de l’édition, l’annale peut avoir prit des exercices différents qui sont sortis au bac et brevet d’autres années mais le fonctionnement reste le même. S’entraîner dans les mêmes conditions est bénéfique car le stress est réduit le jour de l’examen.
Les ouvrages qui servent des études supérieures jusqu’à un simple passe temps

Les études supérieures et les concours
Les études supérieures qu’elles se passent à la fac ou dans une école ne fournissent pas de supports de travail comme ceux qu’on pouvait retrouver jusqu’au bac. C’est donc aux étudiants de trouver l’auteur, l’édition, la logique qui leurs correspond pour pouvoir mieux appréhender les mathématiques. Qu’ils soient sous forme numérique ou papier, ils vont être d’une grande aide durant les cours à l’école mais aussi pendant les cours particuliers. De plus, diversifier les sources en plus de son enseignant est un excellent moyen de s’améliorer et d’apprendre plus de choses.
Tous comme les annales de lycée et brevet, les CPGE aussi appelées prépas proposent de très nombreux compléments aux ressources déjà proposées dans le cadre du programme. Le but est de se préparer aux concours en s’exerçant grâce à des exercices de différents niveaux pour être le plus prêt possible lors des épreuves. Que les prépas soient scientifiques avec de la physique, de la biologie ou basées sur de l’économie, toutes ont les mathématiques comme un enseignement principal. Les préparations à d’autres concours ayant des maths dans les épreuves ont aussi des annales qui permettent de s’entraîner. L’avantage à ces livres est que souvent, les concours s’organisent en candidats libres et les participants ne suivent pas de cours. Les annales sont donc très pratiques pour s’exercer et voir les corrigés lorsqu’il faut.
La lecture pour le plaisir
Même si cela peut paraître fou pour certains, des personnes aiment les mathématiques ou sont curieux et veulent des réponses à leurs questions. Certains auteurs qui ont le même point de vue ont crée des choses au format différent. Nous pouvons par exemple retrouver des BD, des romans, des livres avec des touches d’art etc. Le but est d’avoir des formats agréables avec des concepts originaux pour que cette science reste un plaisir. On ne parle pas ici d’applications de théories en problème mathématique mais plutôt d’aborder cette science sous un nouvel angle.
Evidemment, nous avons des marques connues comme “les […] pour les nuls” mais ils restent plutôt théoriques et non originaux. Il faut donc sélectionner les livres de maths les plus spéciaux et découvrir ce qu’il nous plait pour apprendre à aimer les maths. Il faut que cela reste complémentaire au cadre scolaire et reste ludique.
Ces types de lectures peuvent aussi convenir à des enfants aux profils plus avancées que leurs camarades. Ils peuvent donc sortir du cadre scolaire pour apprendre de nouvelles notions et ne pas s’embêter à l’école. Ils peuvent aussi avancer à leur rythme sans déranger la classe et en s’épanouissant.